I.Présentation du personnage
Nom : Bann’s
Prénom : Elyon
Sexe : Féminin
Age : 17 ans
Date de naissance ( sans année ) : 7 décembre.
Orientation Sexuelle : Attirée par les hommes.
Qualités / Défauts principaux : La plus généreuse des égoïstes, ou la plus rationnelle rêveuse. Mais aussi, Originale, Agréable, Responsable, Susceptible, Jalouse, joueuse, mais mauvaise perdante.
Classe demandée: Shapeless
Pouvoir : Se métamorphoser en animal
Personnage prédéfini?: Non
Multi-compte?: Non
Célébrité demandée: Joanna Levesque
Pouvons-nous garder ton personnage en cas de désinscription?: Oui
II. Description Générale (physique, mentale, relationnelle...)
Physiquement, elle est de taille moyenne, et plutôt fine. Elle se tient assez droite, mais ses épaules sont toujours légèrement rentrées vers l’intérieur de son corps. Elle porte des jeans, de style Bootcut et des tee-shirts colorés, souvent marquées d’inscriptions rigolotes, de dessins ou de tags. Elle adore les sweats à capuches. Ce sont ses vêtements préférés. Comme accessoires, elle porte toujours sur elle ses bracelets porte-bonheur (un collier de bonbon, et un bracelet de perles, fabriqué et offert par son petit frère) au poignet gauche, et une montre à l’autre bras. Elle ajoute parfois un collier assorti à sa tenue, mais jamais de bagues, car elle trouve cela très peu pratique et même un peu gênant. En plus de cela, elle a des converses hautes noires et aime mettre des mitaines.
Elle a les cheveux longs, châtains clairs, avec des mèches rousses. Elle préfère les laisser détachés la plupart du temps, mais elle les coiffe parfois avec des barrettes de couleurs. Elle les attache en queue de cheval pour faire du sport, ou quand il fait très chaud, mais seulement depuis peu de temps, car auparavant elle ne supportait pas cette coiffure (sans vraiment savoir pourquoi…). Ses yeux sont marrons, simples. Mais ils brillent au soleil et foncent lorsqu’elle est en colère.
Elyon est plutôt jolie et a beaucoup de succès auprès des garçons. Mais à vrai dire, elle n’en a même pas vraiment conscience, car elle ne cherche pas à le voir. Lorsqu’elle est seule, elle parait assez inaccessible car souvent dans ses pensées, elle a donc peu d’amis. Mais pour elle, cela n’est pas très important car elle pense que la solitude est le meilleur état permettant de réfléchir ou de rêver, ces deux actions étant ses activités favorites. Elle aime aussi beaucoup dessiner, et écrire, surtout lorsqu’il s’agit d’inventer des histoires. Son rêve est de pouvoir, un jour, publier un manga. Mais pour l’instant, aucune de ses idées ne lui parait assez intéressante pour réaliser ce désir.
Sur le plan relationnel, elle a un rapport un peu privilégié avec son petit frère, Mello. Ses parents étant tous les deux décédés lors d’un accident de la route lorsqu’elle avait 12 ans, elle a du s’occuper presque seule de son petit frère qui avait alors 7 ans, et qui n’arrivait pas du tout à s’adapter à ses nouvelles conditions de vie. Elle est alors très attachée à Mello et c’est d’ailleurs la seule personne à qui elle fait vraiment confiance.
En effet, Elyon est quelqu'un d’assez réservée et, bien qu’elle paraisse tout à fait à l’aise lorsqu’elle est avec ses ami(e)s, elle ne leur confit pas grand-chose sur sa vie personnelle. Elle préfère blaguer, échanger des idées, ou conseiller les autres plutôt que de parler d’elle. Ses amis la voient alors comme une fille agréable et joyeuse, seulement un peu trop mystérieuse.
III. Description détaillée du pouvoir
Elyon peut se transformer, tels les caractéristiques des shapeless. La plupart du temps, elle se métamorphose en renard, roi de la ruse et du camouflage. Ses poils sont alors bruns, aux reflets roux, couleur de ses cheveux. Mais elle apprécie aussi les métamorphoses en abeille ou en coccinelle, qui lui permette de se promener dans les airs sans être vue, et qui lui procure une très agréable sensation.
IV. Histoire
« Notre petit frère serait né. Une fois rentré de l’hôpital, papa aurait fait des crêpes, comme il nous l’avait promis. Et comme d’habitude, toi tu aurais râlé parce qu’il n’y avait plus de confiture de fraise des bois. Du coup, tu serais partie dans ta chambre, et j’aurai pu manger ta part ! »
Mon petit frère renifla bruyamment et continua son rêve éveillé :
« Maman aurait peut-être été d’accord pour que je lui donne le biberon… Et tu aurais pu nous lire des histoires, à lui et à moi… On aurait été… On aurait été… une vraie famille ! »
Mello laissait maintenant couler les larmes qu’il retenait jusqu’alors, et se glissa dans mes bras, tout en pleurant de plus en plus fort.
Moi je ne disais rien. Evidement que je pensais comme lui, et que si j’avais été à sa place, j’aurai sans doute réagit de la même façon, mais là, j’étais la grande. Je devais le soutenir, et ne surtout pas le rendre encore plus triste.
Nous étions en fait un samedi après-midi. Papa était parti à la maternité dans la matinée pour ramener maman et Ron, notre nouveau petit frère. Mello et moi ne l’avions vu qu’une unique fois, le jour de sa naissance. Nous étions alors ravis de le revoir et l’attendions avec impatience, quand nous l’avons apprise : La nouvelle qui allait changer notre vie. Nous n’avions encore que peu de détails sur la façon dont l’accident s’était produit, mais nous étions à cette heure certains que la voiture dans laquelle se trouvait le reste de notre famille quelques heures auparavant avait été retrouvée retournée, sous les pneus d’une autre voiture. On nous avait aussi raconté qu’aucun des passagers retrouvés ne paraissaient être encore en vie. Si mon caractère optimiste avait pris le dessus, j’aurai tenté de consoler mon frère en lui rappelant que nos parents étaient peut-être seulement blessés, que les médecins s’étaient trompés, et qu’on les retrouverait bientôt. Mais mon côté rationnel me demandait de ne pas donner de faux espoirs à Mello.
Nous étions donc tous les deux effondrés sur mon lit, Mello emmitouflé entre mes bras.
Et puis soudain, j’ai réalisé la situation. J’ai serré mon frère de toutes mes forces. Il ne me restait plus que lui ; je ne pourrai jamais le perdre… Pour lui, je devrai être à la fois une sœur, une mère, et un père. Mais je n’avais que 12 ans. Et bien que je sois très responsable, je savais bien que je ne pourrai m’occuper seule de lui.
Et c’est pourtant plus ou moins ce qui s’est passé ensuite : Les autorités voulaient nous séparer, pour nous aider à reformer chacun une vie de notre côté. Mais ni lui ni moi n’étions d’accord. Je voulais devenir la protectrice de Mello, et lui acceptait sans conditions que je tienne ce rôle. Nous avons alors été placé sous la surveillance d’un couple, jusqu’à notre majorité.
Notre famille d’accueil avait beau être agréable, elle ne s’occupait pas assez de Mello à mon goût. Quant à lui, il m’avouait qu’il rêvait encore que nos vrais parents viennent un jour nous chercher.
Nous avons alors créé ensemble une relation indestructible à base de confiance et de complicité. J’avais enfin réussit à devenir ce que je voulais être pour Mello. Je n’étais plus seulement sa sœur, j’étais l’autre moitié de sa vie, tout comme il était la mienne.
J’avais 15 ans.
Deux ans plus tard, Mello a eu 12 ans, l’âge que j’avais lorsque mes parents et mon frère sont morts ; l’âge qui porte malheur. Il devait alors se produire ce qui s’est produit.
Le lien qui nous unissait Mello et moi avait une limite : Il devait être unique. C’est pourquoi le jour où Mello m’a présenté à Troy, son meilleur ami, nous savions tous les deux que ce lien allait se rompre.
De toute façon, il devenait étouffant et plus on voulait le desserrer, plus il nous faisait souffrir. Pourtant, je ne m’étais jamais senti aussi seule que ce jour là depuis la tragédie qui a touché notre famille il y a cinq ans de cela.
Vivre auprès de Mello était maintenant devenu source de souffrance. J’avais l’impression de ne plus rien être pour lui, alors que j’aurai voulu pouvoir continuer à être sa vie entière. D’un autre côté, j’étais tellement heureuse pour lui qu’il ait trouvé un si bon ami (chose que je n’avais jamais réussit à faire) que je ne voulais rien tenter.
J’ai alors pris une décision : Quitter Mello.
N’étant pas encore majeure, cela ne devait pas m’être autorisé. Mais je connaissais bien le point faible de mes « parents adoptifs ». J’ai prétexté une université lointaine, et mes parents m’ont promi de me laissé l’intégrer dès la rentrée suivante.
J’allais vivre une nouvelle vie, et je laisserai enfin Mello vivre la sienne. J’étais très heureuse d’avoir pris cette décision. Mais je l’ai regretté dès le jour de mon depart, lorsque mon petit frère m’a chuchoté : « Des que je serai majeur, je te rejoindrai ! »
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